
Kinshasa : l’adjudant Béanche Ebabi condamnée à 12 mois de prison avec sursis pour violation des consignes militaires
Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe a condamné, ce mercredi 29 octobre 2025, l’adjudant Béanche Ebabi Bongoma à douze mois de prison avec sursis. La militaire était jugée en flagrance pour violation des consignes, après la diffusion d’une photo d’elle en uniforme sur les réseaux sociaux, aux côtés de son fiancé, lors des préparatifs de leur mariage.
Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa-Gombe a rendu son verdict ce mercredi 29 octobre 2025 dans une affaire ayant suscité une large attention du public.
L’adjudant Béanche Ebabi Bongoma, membre des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), a été condamnée à 12 mois de prison avec sursis pour violation des consignes militaires.
Selon le jugement, la militaire était poursuivie en flagrance après la publication, sur les réseaux sociaux, d’une photo d’elle en tenue militaire, posant fièrement aux côtés de son futur époux, dans le cadre des préparatifs de leur mariage.
« La prévenue a reconnu les faits, affirmant n’avoir eu aucune intention de nuire à l’image de l’armée congolaise », a déclaré le président du tribunal lors de l’audience publique.
Le ministère public reprochait à l’adjudant d’avoir enfreint les règles de discipline et de confidentialité propres à l’institution militaire, en s’affichant publiquement en uniforme sans autorisation préalable.
La décision du tribunal — douze mois de prison assortis de sursis — signifie que Béanche Ebabi ne retournera pas en détention, sauf en cas de récidive ou de nouvelle infraction.
Cette affaire, devenue virale sur les réseaux sociaux, avait suscité de nombreux débats au sein de l’opinion publique.
Si certains internautes dénonçaient une sanction jugée trop sévère pour une simple photo personnelle, d’autres soulignaient la nécessité pour les militaires de respecter les règles strictes qui régissent leur institution.
« Je ne voulais qu’exprimer ma joie de me marier, pas offenser qui que ce soit », aurait confié Béanche Ebabi lors de son interrogatoire.
Cette condamnation rappelle la rigueur disciplinaire qui caractérise les FARDC, notamment en matière d’image publique et de communication sur les réseaux sociaux.





