
Kisangani : 300 agents licenciés après la fermeture de la Sotexki
La Société Textile de Kisangani (SOTEXKI) a officiellement cessé ses activités, entraînant le licenciement de près de 300 agents. Cette fermeture, confirmée le 4 octobre 2025, plonge des centaines de familles dans la précarité et relance le débat sur la relance du secteur industriel congolais.
Installée depuis plusieurs décennies à Kisangani, la SOTEXKI était l’une des rares industries textiles encore en activité en République Démocratique du Congo. L’usine jouait un rôle crucial dans :
- la production locale de tissus,
- la création d’emplois,
- et la valorisation du coton congolais.
Mais depuis plusieurs années, l’entreprise faisait face à une série de difficultés :
- manque de financement,
- vétusté des machines,
- concurrence des produits importés,
- et gestion jugée inefficace.
Un représentant du personnel, visiblement ému, a déclaré :
« C’est une page douloureuse pour les travailleurs. Nous avons donné toute notre énergie à cette entreprise. Aujourd’hui, c’est l’incertitude totale pour nos familles.»
Du côté des autorités locales, une réunion d’urgence aurait été convoquée pour envisager un plan de reconversion des travailleurs et la possible restructuration du site industriel.
Impact socio-économique
La fermeture de la SOTEXKI provoque :
- une perte immédiate de 300 emplois directs,
- la disparition de plus de 1 000 emplois indirects dans la chaîne d’approvisionnement,
- une réduction significative des recettes fiscales locales.
- Les syndicats dénoncent une indifférence de l’État face à la dégradation progressive de l’industrie textile nationale.