
Reconnaissance internationale des génocides congolais : "Chaque image, chaque témoignage est un appel, non pas à la vengeance, mais à la vérité" (Guillaume Ngefa)
Organisées dans le cadre de la sensibilisation pour la reconnaissance internationale des génocides congolais, les activités parallèles du gouvernement congolais se sont clôturées. Après la conférence scientifique, la dernière est l'exposition de peintures organisée du 8 au 10 septembre 2025 sous le thème " l'Art pour la paix et la résilience" à l'esplanade du Palais des Nations de Genève en Suisse.
témoignages, vu des images, contempler des œuvres. Ces récits ne sont pas du passé, ils sont encore la réalité de milliers de Congolais aujourd’hui. L’objectif de cette exposition en parallèle du side event et du dialogue interactif au Conseil des droits de l’Homme était clair : ouvrir les yeux, toucher les cœurs et réveiller les consciences. Comme l’a rappelé son Excellence, Monsieur le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, il ne s’agit pas de comparer les douleurs ou d’opposer les communautés, il s’agit de dire la vérité et de demander justice et d’exiger la solidarité internationale", a souligné le Ministre d'État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux Guillaume Ngefa.
En présence des diplomates, organisations internationales, d'experts des droits de l'homme, Samuel Mbemba, Ministre Congolais des Droits Humains a dénoncé les exactions perpétrées par le Rwanda. Ce membre du gouvernement Suminwa a affirmé que ces activités parallèles notamment l’exposition qui a présenté des œuvres d’art congolais, a permis de sensibiliser le public international.
"Ce temps de sensibilisation a déjà commencé à porter des fruits. Nous avons entendu quelques pays qualifier ce qui se passe chez nous de génocide. Nous avons entendu quelques ONG qualifier ce qui se passe chez nous de génocide"a fait remarquer le ministre des Droits Humains rappelant que la reconnaissance internationale de ces crimes reste l’objectif majeur du gouvernement de la République.
De son côté, Paul Empole Efambe, représentant permanent de la RDC auprès de l’ONU et des autres organisations internationales à Genève (Suisse).
Cette activité organisée en marge de la 60e session ordinaire du Conseil des Droits de l'homme aux Nations-Unies est une initiative de la mission permanente de la RDC à Genève en collaboration avec la Commission interinstitutionnelle d’aide aux victimes et de soutien aux réformes (CIA-VAR) et le Fonds National des Réparations des Victimes des Violences Sexuelles liés aux Conflits et des Victimes des Crimes contre la paix et la sécurité de l'humanité, FONAREV. En dehors des activités culturelles, la conférence scientifique avait pour thème :"Trente ans de conflits armés en RDC : appel à la reconnaissance des génocides oubliés ou ignorés, à la vérité et à la justice"
À l'occasion de la commémoration de l’an 3 du Genocost, génocide congolais pour des gains économiques, initiée depuis maintenant 3 ans, le Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi avait annoncé une campagne politique et diplomatique que va mener dans les prochains jours le gouvernement en vue d'obtenir la reconnaissance internationale du génocide congolais (Genocost).
Alors que Kinshasa a toujours considéré la demande de la communauté internationale d'ouvrir ses frontières lors du génocide Rwandais comme la cause principale de l'instabilité dans l'Est, Félix Tshisekedi a rappelé à la communauté internationale son devoir moral et politique de soutenir la démarche menée par son pays la République Démocratique du Congo de reconnaissance internationale du génocide congolais.