
Main tendue de Tshisekedi à Kagame : Claudel Lubaya fustige un « maître en incohérences politiques et ambiguïtés diplomatiques »
Le député national Claudel André Lubaya, président du parti UDA-Originel, a vivement réagi aux récentes déclarations du président Félix Tshisekedi sur une éventuelle réconciliation avec Paul Kagame. Selon lui, le Chef de l’État congolais fait preuve d’une incohérence politique flagrante et d’une ambiguïté diplomatique déroutante.
Une critique frontale contre le Chef de l’État
Dans une publication sur les réseaux sociaux, Claudel Lubaya n’a pas mâché ses mots après la sortie médiatique du président Tshisekedi sur la possibilité d’un rapprochement diplomatique avec le Rwanda.
« Main tendue à Kagame ? Le président Tshisekedi passe pour un maître en incohérences politiques, ambiguïtés diplomatiques et retournements ridicules », a déclaré le député.
Cette sortie intervient dans un contexte tendu, où la population congolaise reste profondément marquée par les violences dans l’Est du pays, attribuées au M23 soutenu par Kigali, selon plusieurs rapports de l’ONU.
Le président Félix Tshisekedi a récemment affirmé vouloir renouer le dialogue avec Paul Kagame, dans un souci d’apaisement régional.
Cette main tendue, saluée par certains partenaires internationaux, est perçue par une large frange de la société congolaise comme un signe de faiblesse ou une erreur stratégique.
Claudel Lubaya estime que cette approche diplomatique trahit les principes de souveraineté et de cohérence nationale.
« Comment peut-on parler de réconciliation avec un régime qui continue d’occuper nos territoires et d’assassiner nos compatriotes à l’Est ? », s’interroge-t-il.
Claudel Lubaya, connu pour sa rigueur intellectuelle et ses positions modérées, n’en est pas à sa première critique du pouvoir.
Il reproche à la présidence Tshisekedi une mauvaise lecture des rapports de force régionaux et une gestion improvisée de la diplomatie congolaise.
« Les Congolais veulent la paix, pas une diplomatie d’amnésie. On ne guérit pas une plaie en l’oubliant, mais en la soignant », a-t-il ajouté.
Pour lui, la priorité devrait être la sécurisation du territoire et la justice pour les victimes, avant toute initiative de rapprochement avec Kigali.





