
« Mobutu – Une vie, un destin » — une exposition inédite à Kinshasa du 16 au 30 octobre
Vingt-huit ans après la disparition du maréchal Mobutu Sese Seko, ancien président du Zaïre, une exposition intitulée « Mobutu : Une vie, un destin » sera organisée au Musée National de Kinshasa du 16 au 30 octobre 2025. L’annonce a été faite par son fils, Nzanga Mobutu, sur son compte X (ex-Twitter), suscitant à la fois curiosité, émotion et débat au sein de l’opinion congolaise.
"Une exposition historique et symbolique"
C’est une première en République démocratique du Congo : une exposition publique consacrée à la vie et au parcours politique de Mobutu Sese Seko, figure emblématique et controversée de l’histoire du pays.
« Mobutu : Une vie, un destin » se veut une rétrospective objective sur l’homme, son œuvre, sa vision et son héritage politique, culturel et diplomatique », a déclaré Nzanga Mobutu dans son message publié le mercredi 8 octobre.
L’événement se déroulera au Musée National de Kinshasa, un lieu symbolique pour revisiter l’histoire du "Congo-Zaïre et réévaluer le rôle de Mobutu dans la construction nationale.
Selon les organisateurs, l’exposition proposera une mise en perspective historique de l’ère mobutienne, de son ascension au pouvoir en 1965 jusqu’à sa chute en 1997.
Des photographies rares, documents d’archives, objets personnels et témoignages de proches seront présentés pour retracer les moments clés de sa vie politique et privée.
L’initiative vise à susciter une réflexion collective sur les réussites et les dérives du régime du maréchal, longtemps resté une figure ambivalente : à la fois bâtisseur de l’unité nationale et symbole de l’autoritarisme.
👤 Nzanga Mobutu : « Comprendre pour avancer »
Dans son message, Mobutu Nzanga — ancien ministre et fils du défunt président — a expliqué que cette exposition ne cherche pas à glorifier, mais à comprendre.
« L’histoire du Congo ne peut être comprise sans évoquer Mobutu. Il est temps de dépasser les émotions pour analyser le passé et tirer des leçons pour l’avenir », a-t-il écrit.





