
ROGEAC : Denis Kadima plaide pour des processus électoraux inclusifs et transparents dans la région
Le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a réaffirmé son engagement en faveur de processus électoraux inclusifs, transparents et crédibles au sein de la région, à l’occasion d’une rencontre du Réseau des Organes de Gestion des Élections en Afrique Centrale (ROGEAC).
- Une vision partagée pour des élections crédibles
Réuni avec plusieurs responsables des commissions électorales de la sous-région, Denis Kadima a souligné l’importance de consolider la démocratie africaine à travers des élections mieux encadrées et plus participatives.
« Les élections ne doivent pas être des sources de division, mais des instruments de stabilité et de légitimité. Il est de notre devoir d’assurer des processus électoraux inclusifs et transparents, fondés sur la confiance et la vérité des urnes », a déclaré le président de la CENI-RDC.*
Le Réseau des Organes de Gestion des Élections en Afrique Centrale (ROGEAC) est une plateforme régionale qui regroupe plusieurs institutions électorales d’Afrique centrale.
Son objectif principal est de renforcer la coopération et le partage d’expériences entre les pays membres pour améliorer la gouvernance électorale.
Au cours de cette réunion, les discussions ont porté sur :
- la formation continue des acteurs électoraux,
- la modernisation des systèmes de vote,
- la prévention des conflits post-électoraux,
- et la participation équitable des femmes et des jeunes dans le processus démocratique.
Selon plusieurs intervenants, la République Démocratique du Congo a entrepris des réformes significatives dans la gestion de ses processus électoraux, notamment :
- la digitalisation du registre électoral,
- l’accroissement de la représentativité politique,
- et la publication progressive des résultats pour renforcer la transparence.
Denis Kadima a rappelé que ces efforts doivent s’accompagner d’une volonté politique constante et d’un soutien technique régional, afin d’assurer la crédibilité et la paix après chaque scrutin.
Le président de la CENI a également insisté sur la responsabilité collective des organes électoraux africains face aux défis actuels :
« La crédibilité des élections dépend non seulement des institutions, mais aussi de la collaboration entre États. La transparence est un bien commun, elle doit être protégée par tous. »





